lundi 2 décembre 2013

Un moustique, lors d'un jour pluvieux, à Tarbes...

ce fut un vrai plaisir,une joie intense et j’ai envoyé ce témoignage à des amis,  encore merci


> ce livre s’appelle « le moustique », de henri BRUNEL, le connaissez vous? jusqu’à il y a peu , nous ne le connaissions pas , Philippe et moi.
> il pleuvait sans cesse sur tarbes, ce jour là ….. et ce soir là, Philippe a posé dans la cuisine ce petit livre, récupéré dans la rue , par hasard ???? il ne payait pas de mine ma foi, une couverture plastique pour le protéger, un peu trempé, mais bon la curiosité aidant, j’ai commencé à le feuilleter, et j’y ai trouvé des petits trésors zen, des des contes , des anecdotes et des haikus simples et légers , ces poèmes de 3 vers d’origine japonaise, malicieux.
> voulez vous connaitre la suite de l’histoire? alors pour ceux qui restent avec moi, voici 1 haïku, et 2 petites histoires:
> Au hasard ( mot très hasardeux en la matière) voici la page 34 :
>
> le potiron
>
> Enorme,
> il montre son cul rond,
> le potiron.
> auteur : Soseki Natsume
> commentaire de l'auteur : l’art du bref disait Roland barthès , ou comme le souhaitait Rilke de toute poésie:par la grâce du haïku, on entend chanter les choses ……….
>
>
> n ‘oublie pas d’être heureux
> Au moment de quitter le maitre zen, le jeune novice, joignent les main à hauteur de son front, s’incline 3 fois selon l’usage:
> « Tokuken, dit le maître, n’oublie pas d’être heureux!
> - Oh ! maître, fait Tokuken, éperdu de reconnaissance.
> Vous êtes trop bon. je ne suis au monastère que depuis 2 mois; il est vrai que c’est dur, parfois, et….
> -Tokuken l’interrompt sèchement le maître. Je ne formule pas un souhait. je te donne une instruction!
> - Ah bon ….. », fait le novice, désemparé.
>
> Le tremblement de terre
>
> Un moine zen, son noviciat achevé, s’installa dans un petit temple au flanc de la montagne.Il accueillit bientôt un homme pauvre qui désirait entrer dans la Voie. Il l’enseignait de son mieux.
> Or , en ces temps-là survint un tremblement de terre. Quand il cessa, le moine commenta l’événement qui avait effrayé même les oiseaux:
> « tu as observé, dit-il à son disciple, comment l’on doit se comporter dans une circonstance exceptionnelle? Dès les premières secousses, je t’ai emmené dans la cuisine, la partie la plus solide du temple. Le temple s’est écroulé à moitié mais nous avons survécu. A aucun moment, je n’ai perdu mon sang froid. Je n’ai eu qu’une faiblesse au demeurant bien légère……j’ai avalé un grand verre d’eau…… Bref voilà un exemple de la conduite qui doit être celle d’un authentique moine zen. As-tu compris?
> - Oui, Maître, fit le disciple, mais ce n’était pas un verre d’eau, c’était un grand verre de sauce de soja! »